Faire de la politique ce n’est pas faire de la science

Publié le 27/11/2020

Introduction

Nous vivons actuellement une grande période d’incertitude. Nos codes, nos habitudes sociales ont été bouleversées brusquement. Il est difficile de mesurer précisément quel risque nous courrons, quel risque nous faisons subir aux autres. Les experts semblent connaître de mieux en mieux le virus, mais il reste encore beaucoup d’inconnues.

Dans ce contexte, il me semble particulièrement important de pouvoir continuer à échanger, débattre, agir. Dans cet article je souhaite poser les questions suivantes : Puis-je m’exprimer, débattre, si je ne suis pas expert ? Puis-je donner mon avis si je n’ai pas de preuves ? Si oui, comment faire ? Mais avant d’y répondre, commençons par définir les termes du titre.

Faire de la politique

Qu’est-ce que j’appelle “faire de la politique” ? Je ne parle pas ici de la carrière politique, mais simplement du fait de participer à la vie en société et d’avoir une influence même minime sur le monde qui nous entoure. Dans ce sens là, la plupart de nos actions ont une retombée politique :

    • Ma façon de consommer : qui je soutiens avec mon argent ?
    • Ma façon de m’informer : à quel médias je donne plus de poids en augmentant leur audience ? Qui vais-je laisser avoir une influence sur ma vision de l’actualité ?
    • Ma façon d’obéir aux règles : Dans quelles mesures j’accepte qu’un pouvoir ait un contrôle sur ma vie ? Pour quelles raisons ?
    • Ma façon d’agir : Est-ce que je souhaite m’impliquer d’une manière ou d’une autre, pour avoir un impact direct sur la vie sociale et politique ?

Bref, la liste pourrait encore être longue. Dans tous les cas, la plupart de nos actions ou inactions ont une retombée politique. Alors je dirais que “faire de la politique” c’est tout simplement en avoir conscience et agir en conséquence. Nous sommes tous des acteurs politiques, nous en avons juste plus ou moins conscience.

Faire de la science

Qu’est-ce que j’entends par “faire de la science” ? Je désigne ici la démarche consistant à observer, analyser, tirer des conclusions. J’y vois également la volonté de trouver une vérité, des réponses qui ne pourront pas être remises en question. “Une vérité scientifique est une proposition construite par un raisonnement rigoureux, et vérifiée par l’expérience”¹. Attention, je sais bien que la science ne prétend pas  offrir des réponses immuables : “La vision d’une vérité scientifique « pure » doit néanmoins être tempérée : les propositions reposent souvent sur des consensus établis par convention sur des questions pour lesquelles il n’y a pas assez d’éléments pour répondre”¹. Cependant, cette recherche de vérité reste bien présente dans cette démarche.

Dans une telle période d’incertitude, la science semble évidemment être un allié de taille. Si nous pouvons avoir des réponses qui nous permettent de savoir comment sauver des vies, quelles sont les meilleures décisions à prendre, nous serions fous de nous en priver. Mais pour autant, j’en parlerai plus en détail dans un prochain article, je ne crois pas que notre gouvernement se base uniquement sur des vérités scientifiques et des raisonnements rationnels pour prendre ses décisions.

A titre individuel, (c’est l’échelle qui m’intéresse dans cet article), le fait que je ne sois pas expert doit-il m’empêcher d’agir politiquement ?  Dois-je systématiquement m’appuyer sur des travaux scientifiques pour me faire une avis ? Est-ce que ça vaut le coup de partager mon point de vue, d’écouter celui des autres si nous n’avons pas de preuves à avancer ?

Je te propose de te donner mon point de vue sur ces questions. Que tu le partages ou non n’est pas très important, ce qui compte à mon avis est de se poser ces questions. Il pourrait même être intéressant que tu arrêtes ta lecture ici afin de prendre le temps de réfléchir à tout ça de ton côté dans un premier temps.

Je ne suis pas expert donc je préfère ne pas m'exprimer

Je constate très souvent ce raisonnement autour de moi. Parfois de façon plus atténuée : “je n’ai pas fait assez de recherches sur le sujet, je préfère ne pas intervenir”. En soi, si cela part d’un raisonnement tout à fait louable (je comprends bien l’objectif de ne pas dire de choses fausses, de ne pas induire en erreur notre entourage), je crois que c’est une façon de penser qui est dangereuse politiquement.

Nous avons toujours un avis, ne pas le partager est dangereux

Je crois que consciemment ou non, nous nous faisons toujours un avis sur ce que nous observons. Ne serait-ce qu’en nous basant sur notre ressenti, nos émotions, nos expériences passées, nos croyances… Je crois que le “je n’ai pas d’avis” n’existe pas. Peut-être que mon avis n’est pas formalisé, que j’aurais du mal à l’exprimer. Peut-être qu’il n’est pas tranché. Peut-être qu’au fond tout simplement je n’ose pas le partager. Mais dire que je n’ai aucun point de vue sur une question, que je n’en pense rien, j’ai du mal à y croire. Eventuellement je pourrais dire que le sujet m’indiffère, mais c’est déjà un positionnement.
 
Quels risques je vois à ne pas partager son point de vue ?
 
    • En ne le partageant pas, je me prive de la possibilité de l’affiner, de mieux le formaliser et le comprendre. Je suis moins conscient, voire pas du tout, de la façon dont ma perception des choses influence mes comportements.
    • En ne le partageant pas, je me prive de la chance de le confronter à celui des autres, et donc de le faire évoluer. Je risque de rester enfermé dans des croyances, dont je n’ai même pas conscience. Si jamais je pense des choses fausses, comment le découvrir si je n’en parle pas ?

Le risque de croire que nous n’avons pas notre place dans la politique

La vie politique, ce ne sont pas que des décisions scientifiques. Décider de comment nous allons vivre collectivement, de nos règles, de nos modes de solidarité ; tout cela repose aussi sur des valeurs, des facteurs émotionnels, notre héritage culturel… Si l’être humain était parfaitement rationnel, cela se saurait.
 
Bien entendu, s’appuyer sur des recherches, des faits scientifiques pour tenter de prendre les meilleures décisions me semble nécessaire. Je pense que nous avons besoin d’experts. Mais si nous entendons politique au sens de la participation à la vie collective, alors je crois que nous sommes tous des experts à notre niveau. Car nous sommes parties prenantes, à notre échelle nous vivons chaque jour les conséquences de la vie politique.
 
Faire de la politique, ce n’est pas voter tous les 5 ans. Comment pouvons-nous avoir une vie politique si éloignée des personnes mêmes qui la constituent ? Je crois que chacun est légitime à poser un regard sur la société dans laquelle il vit, et à partager son point de vue. Peut-être parfois cela prend des tournures non souhaitables, notamment sur les réseaux sociaux. Mais pour moi ce n’est pas le partage de son point de vue qui est à questionner, mais la façon dont il est fait.
 
Peut-être que c’est quelque chose que nous devrions apprendre à faire sainement, plutôt que de critiquer dès qu’on partage un point de vue qui ne découle pas d’une démarche d’expertise.
 
On ne peut pas réduire la vie politique à la prise de décision. Encore une fois nous ne sommes pas des machines rationnelles. La façon dont les décisions sont prises est parfois toute aussi importante que les décisions elles-mêmes. Car c’est la façon dont on décide ensemble qui va me permettre d’adhérer à une décision collective, même si personnellement je ne l’aurais pas prise. Si je suis d’accord avec le processus collectif de décision, je peux adhérer plus facilement à la décision même si elle ne plaît pas. Cela sera possible car la décision me semblera représentative du souhait collectif.
 
Mais comment faire adhérer une population qui par manque d’expertise pense qu’elle ne mérite même pas de partager son point de vue, qu’il n’est pas valable ? Ce n’est pas de l’adhésion, c’est de la résignation. Le fantasme qu’il existe une réponse idéale à nos problématiques sociétales, et que des personnes sont mieux placées que nous pour les trouver, nous empêche d’échanger et d’agir politiquement. Les experts sont là pour nous aider à affiner nos avis personnels, mais nous ne serons pas toujours certains d’avoir raison pour autant ! C’est d’ailleurs ce qu’il se passe avec notre gouvernement. Ils ne peuvent pas être experts sur tout et ne se gênent pas pour autant pour prendre des décisions. Il sont accompagnés par des experts pour cela, qu’ils n’écoutent pas toujours d’ailleurs.  
 
Partager et confronter nos points de vue, c’est déjà agir politiquement. Et je ne parle pas ici de papoter sur les carrières, les faits divers, voire la vie personnelle de nos représentants politiques. Non je parle bien de poser un regard sur notre société. C’est pour moi le premier pas vers l’action politique.
 

Je préfère ne pas t'écouter davantage si tu n'as pas de preuves

Alors on touche ici à un point sensible, car l’absence de preuves peut vite devenir un problème. Le “Tu ne peux pas prouver que c’est faux” est notamment l’un des piliers des théories complotistes. Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas prouver que quelque chose est faux que c’est vrai pour autant. Le “journalisme” sans sources peut vraiment avoir des conséquences également.

Tout dépend de notre intention

Mais est-ce toujours un problème de ne pas avoir de preuves ? De ne pas avoir de sources ? Je crois que c’est très problématique lorsqu’on prétend détenir et partager une vérité absolue. J’entends par vérité absolue une vérité qui s’applique à tous, en toutes circonstances. Par exemple : La terre est ronde. Je crois que nous avons assez de preuves aujourd’hui pour considérer que c’est une vérité absolue.

Je distinguerais cela de la vérité personnelle, par exemple : Dieu existe. Il n’y a pas de preuves que cela est vrai, pour autant c’est vécu comme une vérité par un grand nombre de personnes. Tant qu’on ne cherche pas à m’imposer cette vérité, qu’il est clair qu’elle est personnelle, je n’y vois aucun soucis. Je crois que c’est en fait un point de vue, un regard sur le monde, tellement ancré qu’il relève de la croyance et finit donc par être vécu comme une vérité.

Pourquoi est-ce problématique de prétendre détenir une vérité absolue sans preuve ? Je vois deux cas de figures :

    •  Je ne suis pas d’accord avec cette vérité. On m’impose donc une vision du monde qui me semble fausse, cela vient me bousculer. Au mieux nous n’arriverons pas à discuter, au pire nous allons entrer en conflit.
    • Pour certaines raisons, je trouve cette vérité séduisante. Peut-être qu’elle me rassure, ou qu’elle confirme certaines observations. Eventuellement, je vais être prêt à croire sans preuves. Je ne dis pas que c’est nécessairement un problème, je pense même que c’est naturel chez l’être humain. Encore une fois croire en Dieu n’est pas un soucis pour moi, même si je ne partage pas cette croyance. Mais je pense qu’il est extrêmement important d’être conscient que nous croyons sans preuve, car cette tendance chez l’être humain peut vite être utilisée à des fins manipulatrices.

Mon point de vue sur la question : partager une vérité absolue sans preuve est un problème. Partager un point de vue personnel sans preuve n’est absolument pas un problème. Si les autres ne m’imposent rien, j’ai tout intérêt à écouter leurs avis. Cela pourra enrichir le mien, m’apprendre des choses. Même si je ne suis pas d’accord, cela pourra m’aider à comprendre comment les autres fonctionnent, comment ils perçoivent leur environnement. Je dirais même que c’est absolument nécessaire pour la vie collective, pour les raisons données dans la section précédente.

Concrètement comment fait-on pour échanger sereinement ?

J’espère ici avoir réussi à montrer que chacun est légitime à donner son avis, et à quel point il est important de le faire même lorsque nous n’avons pas de preuves à avancer. Mais comment y arriver sans se prendre la tête ?
 
Je me permets de donner ici quelques conseils. Le but n’est bien entendu pas de traiter le sujet en profondeur, mais de te donner quelques clés qui je pense pourront déjà être bien utiles.
 
    1. Clarifier les intentions : Est-ce je prétends détenir une vérité ou est-ce que je partage simplement mon point de vue personnel ? Cela soulagera énormément la personne qui t’écoute de savoir dès le départ que tu ne lui imposes rien.
      Si au contraire tu espères la convaincre d’une vérité, annonce-le clairement, assure toi qu’elle a aussi envie d’un échange de ce genre, et pour le coup prépare bien tes preuves !

      Tu écoutes quelqu’un et ses intentions ne sont pas claires pour toi ? Ne reste pas dans le doute, demande-lui ! Tu pourras ensuite décider sereinement de continuer l’échange ou non.

    2. Attention au piège “Désaccord = Désamour”². Cela dépend de chacun bien entendu, mais on peut vite mal vivre le désaccord. Surtout avec nos proches : quand on aime quelqu’un, ce n’est pas simple de constater que cette personne perçoit le monde différemment. Même si d’un point de vue intellectuel il peut sembler évident que les désaccords sont enrichissants, il ne faut pas se leurrer sur leur impact émotionnel.

      Si tu as du mal à vivre le désaccord, je te conseille d’en parler avec tes proches, en leur expliquant que cela ne veut pas dire que tu n’accordes pas de valeur à leur avis. Au contraire, c’est bien souvent lorsque l’avis des autres compte pour nous qu’il est le plus difficile à entendre.

    3. Sortir du “qui a raison”. Si l’intention est claire, que personne ne prétend montrer une vérité à l’autre, il n’y a AUCUN intérêt à savoir qui a raison. Imaginons qu’une personne préfère les pommes, et une autre les poires. Il serait ridicule de chercher à savoir qui a raison. C’est pareil lorsqu’on partage des points de vue personnels sur le monde qui nous entoure. Si cela peut sembler évident que c’est un objectif non souhaitable, pour autant nous agissons souvent inconsciemment dans ce sens.

      Petite astuce pour sortir de ça : chaque fois que tu t’apprêtes à partager ton avis personnel en réponse à celui de quelqu’un, demande-toi plutôt s’il n’y aurait pas d’abord une question intéressante à lui poser pour mieux comprendre sa vision des choses. L’échange sera beaucoup plus riche, et tu donneras envie à ton interlocuteur de te donner une belle écoute également lorsque tu partageras ton avis à ton tour.

    4. Se rassurer mutuellement sur le fait d’avoir été compris. Personnellement, je tombe assez vite dans le piège “Désaccord=Désamour”. Mais quand la personne en face prend le soin de me dire qu’elle m’a bien compris, cela me soulage énormément. Je suis rassuré sur le fait d’avoir été entendu, pris en considération. Même s’il n’est pas partagé, mon avis a de la valeur. Lorsque la personne prend le temps de reformuler ce qu’elle a compris, c’est encore mieux. Si je constate avoir vraiment été compris, alors je suis parfaitement rassuré. Si ce n’est pas le cas je peux lui réexpliquer sans donner l’impression de chercher à la convaincre.

      A cause de cette “fragilité”, j’ai tendance à répéter inlassablement mon avis et à donner l’impression que je cherche à l’imposer comme une vérité. Alors que je me sens juste incompris ! Petit conseil que je me donne à moi-même : plutôt que de répéter 3 fois la même chose, demander si j’ai bien été compris (pas facile à faire mais salvateur !). Et même conseil à l’inverse : lorsque tu écoutes quelqu’un, assure-toi régulièrement que tu l’as bien compris en reformulant. Cela permet de le rassurer, tout en étant sûr de ne pas perdre le fil.

Conclusion

  1. Je trouve que nous vivons une période particulièrement infantilisante. Sous prétexte de l’urgence sanitaire, nous sommes complètement exclus du débat démocratique (encore plus que d’habitude). Dans son dernier discours, notre président nous invite au bon sens en nous demandant de porter le masque pendant les fêtes de fin d’année, et d’aérer toutes les heures³. A-t-il déjà vu une mamie qui depuis des mois ne pense qu’à serrer dans ses bras ses petits-enfants ? Depuis combien de temps n’a-t-il pas vu passer une facture d’électricité ?

Peut-être que d’un point de vue scientifique et sanitaire, ces recommandations sont pertinentes. Je n’en sais rien, je n’arrive pas à démêler le vrai du faux depuis le début de cette crise… Mais je ne me gênerai pas pour partager mon avis sur le caractère irréaliste de ces demandes : elles me semblent complètement déconnectées de la réalité de nos vies. Même si c’est peut-être l’idéal à faire, nous sommes de êtres humains et je pense que nous serons nombreux à ne pas pouvoir s’imposer de telles contraintes.

Je ne me gênerai pas non plus pour exprimer le fait que ces recommandations sont faites uniquement dans le prisme de la sécurité sanitaire. Elles ne tiennent absolument pas compte des répercussions psychologiques par exemple, tout comme pour le confinement. Il aura fallu attendre 9 mois pour que le président aborde enfin le sujet des répercussions psychologiques des restrictions sanitaires, et ce sans rentrer dans le détail ni annoncer aucune mesure concrète. Je n’ai pas besoin d’être expert pour dire que c’est grave !

En invoquant notre responsabilité, on nous infantilise en réalité en nous présentant comme du bon sens des recommandations inapplicables, sans pour autant nous inviter à donner notre avis. Puis on nous culpabilise lorsque nous n’arrivons pas à respecter ces recommandations.

Que ce soit pour répondre aux exigences de l’autorité ou pour désobéir, dans les deux cas ce sont les enfants qui agissent sans vision d’ensemble. Les adultes responsables, les vrais, réfléchissent aux conséquences, sont conscients des contraintes et de leurs propres ambivalences d’êtres humains. En conscience, ils savent agir et prendre des décisions dans le compromis. Un adulte accepte le caractère incertain de la vie. L’espoir de trouver la solution parfaite, chez soi, chez ses parents ou chez le gouvernement, est un fantasme enfantin. L’adulte n’a pas besoin d’être sûr d’avoir raison pour faire ses propres choix et les assumer.

Dans cette période où l’on nous demande d’attendre gentiment toutes les deux semaines pour savoir ce qu’on nous aurons le droit de faire ou non ; où l’on nous invite à suivre des recommandations incompréhensibles sans poser de questions ; je crois que pour notre santé mentale il est absolument nécessaire d’observer la situation et de se faire notre propre avis. Peu importe que nous obéissions ou non, l’important est de savoir pourquoi ! Comment maintenir notre élan de vie si nous n’avons plus d’emprise dessus ?

Pour cela, la première étape est d’en parler le plus sereinement possible avec son entourage. Si c’est difficile pour toi, j’espère que cet article t’aura donné du courage et des clés pour y arriver. Si tu le fais déjà, j’espère qu’il te donnera envie de continuer malgré l’incertitude ambiante.

Je te souhaite d’avoir pleins d’échanges ouverts et riches ! A bientôt,

Pablo.

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Sources

(1) : Wikipédia, Vérité scientifique (https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rit%C3%A9_scientifique)
(2) : Être heureux ce n’est pas nécessairement confortable, Thomas d’Ansembourg, les éditions de l’Homme, Mai 2004 (https://www.thomasdansembourg.com/livre/etre-heureux-nest-necessairement-confortable/)
(3) : Discours présentiel du 24 Novembre : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/11/24/adresse-aux-francais-24-novembre